«Styros fait le tour du monde»

TRUCKLIFE

Le modèle fait pour l’action du MAN TGM entame un tour du monde.

Lorsqu’on part en voyage…. il convient d’avoir des compagnons de voyage résistants. Principalement lorsqu’il s’agit de parcourir les routes du monde entier. En tout cas, c’est ainsi que s’imaginent l’Autrichien Christian Binder et sa compagne Elke. Ils prennent toujours un MAN TGM muni d’une carrosserie adaptée à l’action pour un tour du monde.

« Ne rêve pas ta vie, mais vis tes rêves… » 

Conquérir le monde, découvrir d’autres cultures et d’autres pays, se faire des amis d’origine étrangère : l’Autrichien C. Binder ne peut imaginer sa vie sans voyage. Depuis longtemps à ses côtés : sa compagne, Elke. Un peu plus jeune, mais pas moins affectueux, le couple s’est entiché de Styros.

Le modèle spécial de MAN s’accompagne de caractéristiques importantes qui s’avèrent utiles sur des routes de terre accidentées ou pendant l’ascension d’une dune dans le désert. Le « gros », comme le surnomme affectueusement C. Binder, est typique d’un 13 tonnes, mais disposent d’essieux lourds et d’une suspension à lames, d’un empattement de 4,20, de 2 essieux, de pneus simples, de 330 ch (grâce au gonflement du moteur « tuning ») et d’un couple de 1 400 Nm à 1 400 tr/min.

Puis s’ajoutent de nombreuses fonctionnalités supplémentaires qui font du véhicule d’action un réel expert en extérieur : traction intégrale commutable, pneus Michelin XZL 995/85R20 sur des jantes à anneau de retenue, moteur neuf répondant à la norme antipollution Euro 3 (une autorisation spécifique du ministère des Transports), climatisation, régulateur de vitesse, coussins pneumatiques ISRI et espace de vie intégré.

Rapidement après leur première rencontre à Vienne, ils se sont mis en route pour le premier grand voyage : un tour de l’Europe du Sud-Est. C. Binder raconte sur son site Internet : « Premiers cols, premières routes de terre et premiers lacets. C’est l’aventure lorsque le 12 tonnes est attiré par le bas. Idem, quand il ne reste que 10 cm de route à côté des pneus et qu’ensuite on flirte avec les précipices pendant 14 jours environ. Par ailleurs, les premières sensations dans le sable doivent également être ressenties une fois : pour nous, c’est fait. Bien sûr, on a dégonflé les pneus pour plus de confort, mais au bout de 100 mètres, on s’est enlisé. Malgré ça, on n’a pas baissé les bras, et l’air est resté dans les pneus. Grâce au réducteur et à toutes les suspensions, on s’en est plutôt bien sorti pour parvenir à se libérer. (…) On a aussi eu les barrières dans un col pour la fermeture hivernale où on ne pouvant pas vraiment freiner, la moitié de la route n’était pas visible et le reste était abîmé, mais on y arrive toujours. Je ne voulais pas trop en demander à notre gros dès le départ. Depuis, nous avons parcouru 4 000 km avec les pneus à crampons et on s’est rapproché de plus en plus chaque jour, le gros et moi. »

Pendant notre tour, c’était clair : le Styros répond présent à tous les défis. Rapidement, le MAN et les deux voyageurs originaires de la Styrie ont formé une vraie équipe, et ce long voyage leur a donné envie d’une nouvelle aventure. Depuis le 15 septembre, C. Binder et sa compagne ont retrouvé le camion pour la suite de « Styros fait le tour du monde », et passent par la Turquie, puis l’Iran, direction l’Oman. Puis, ils prendront la route du retour en passant par l’autoroute du Pamir et tous les « pays en -stan » d’Asie centrale.

Vous souhaitez les accompagner sur quelques étapes ? Grâce aux deux blogs de voyage, vous pouvez suivre le parcours des globe-trotteurs autrichiens : www.styros-weltreisen.at/