Son terrain de prédilection : les chantiers bavarois

TRUCKSTOP

Une polyvalente très demandée Karin Becke est son propre chef

Karin Becke est chauffeur routier, et sa passion ne date pas d’hier. « J’ai toujours aimé ce métier », raconte cette femme de 53 ans, tombée dans la marmite en 1991 après avoir été auparavant cariste. À 21 ans, permis en poche, elle réalise enfin son rêve et prend place au volant d’un camion.

Défi relevé

Avec son tri-benne 4 essieux MAN TGS 35.470 8×4 BBCH, cette femme d’action sillonne les routes au service du secteur de la construction. Elle transporte des graviers, des matériaux excavés, du sable, du béton et divers autres matériaux requis sur les chantiers. Elle est également aux commandes de gros engins de chantier tels que chargeuses sur roues, sur chenilles et excavatrices. Elle est une véritable touche à tout. Elle adore les multiples tâches sur divers chantiers qui sont l’apanage de son métier. « Je ne m’ennuie jamais, chaque chantier est un nouveau défi à relever », explique cette battante domiciliée à Hausen.

Il arrive qu’elle ait à manœuvrer son camion sur un sol meuble, qu’elle doive verser son chargement juste au bord d’une excavation, ou encore se frayer un chemin sur des voies d’accès étroites et encombrées. Mais ce n’est pas un problème pour cette conductrice expérimentée qui aux commandes de son MAN TGS 35.470 8×4 d’une fiabilité à toute épreuve relève tous les défis. Cette membre de Trucker’s World est séduite par le design, la qualité et les équipements dont sont dotés les véhicules MAN. Exception faite des réservoirs diesel et AdBlue situés du même côté, le seul upgrade que la fan de MAN souhaiterait serait « un plus grand nombre de chevaux sous le capot », dit-elle en riant. Raison pour laquelle son choix se porterait aujourd’hui sur le MAN TGS 35.510.

Plus rien à prouver

« J’adore ce travail et éprouve un grand plaisir à l’accomplir. D’ailleurs les gens me disent que je rayonne de bonheur quand je l’exerce. » Et elle fait très bien son travail : « De nombreuses entreprises me veulent moi, et personne d’autre. » C’est pourquoi elle a fini par décider de se mettre à son compte. Beaucoup lui ont alors demandé si elle était vraiment sûre de sa décision. Et comment ! « Je ne l’ai jamais regretté, bien au contraire », déclare-t-elle avec fierté. Elle est désormais indépendante depuis l’année dernière, mais ça n’a pas été facile tous les jours. Déterminée et ambitieuse, elle s’est préparée toute seule à l’examen de la chambre de commerce : « Je me suis acheté un livre pour 5 euros et j’ai commencé à bûcher », se souvient-elle. « J’ai tiré profit de la moindre minute de liberté et j’ai souvent réviser jusqu’à minuit. » Son assiduité et son engagement ont été payants. Cette aventurière pourrait également s’imaginer travailler en Amérique ou dans l’Outback australien. Mais pour l’instant, elle continue à livrer les chantiers de Bavière, à la plus grande satisfaction des maîtres d’ouvrage.